À partir du 1er mai, les utilisateurs du CPF devront s’acquitter d’une contribution de 100 euros pour accéder à une formation. Cette somme sera ajustée chaque année selon l’inflation, à compter du 1er janvier suivant.

Le projet de décret en discussion propose cette charge forfaitaire de 100 euros pour les utilisateurs du CPF, dans le cadre d’une stratégie plus large de réduction des dépenses publiques, visant une économie de 20 milliards d’euros. Ce montant est partie intégrante d’un effort pour réduire de 200 millions d’euros les allocations de l’État à l’organisme France compétences.

Toutefois, le projet prévoit plusieurs exemptions à ce reste à charge. Les demandeurs d’emploi et les cas où un employeur finance la différence si les fonds du CPF sont insuffisants ne seront pas affectés par cette mesure.

Le projet de décret va également au-delà des dispositions légales actuelles. Lorsque le solde du compte CPF est suffisant pour couvrir le coût de la formation, les treize entités habilitées à abonder le CPF, incluant les entreprises, les opérateurs de compétences (Opco), et les collectivités territoriales, pourront, si elles le souhaitent, prendre en charge les 100 euros nécessaires.